Tata Benoît N’Damata M’Po
- KOUSSOGOU
- Benoît N’Damata M’Po
- Tata Premium
A propos de ce Tata Premium
- Emplacement : KOUSSOGOU
- Nom du propriétaire : Benoît N’Damata M’Po
- Biographie : Benoit est le fils de N'Dah Mata, le petit fils de Kouagou mais ignore le nom de son arrière grand-père
- Date de construction : Ce Tata a été construit par le grand-père de Benoit, nommé Kouagou puis déplacé et reconstruit par Benoit en 2004
- Histoire de la famille : Après avoir construit son Tata, Kouagou, le grand-père de Benoît, se rend au Togo pour cultiver le champ, que l’on appelle le Koupakou, ce qui, en ditammari, signifie “la faune”. Chaque saison sèche, après la fin des récoltes, Kouagou revient pour entretenir son Tata. Plus tard, les charlatans diront : “C’est lui qui a été choisi par les dieux pour diriger les cérémonies et sacrifices du clan”. Kouagou se marie et a un enfant, N’Dah Mata, le père de Benoît. Ce dernier héritera de la chefferie traditionnelle à la mort de son père. Lui et ses fils restaurent le Tata et le déplacent cette fois-ci sur l’endroit où il se retrouve aujourd’hui. N’Dah Mata meurt le 10 novembre 1996. Benoît prend alors la succession puisqu’il avait déjà été choisi par son père avant sa mort. Il est dorénavant le nouveau chef traditionnel. “Notre famille, du clan Ossori et du sous-clan Kouagoukôbè, compte de grands chasseurs depuis toujours, explique Benoît. Les crânes des gibiers historiques sont accrochés au mur du Tata. Nous, nous sommes d’une lignée directe avec nos frères Waama et les villageois de Koutammougou. Par exemple, quand nous avons terminé nos cérémonies nous passons la main à ceux de Koutammougou. Mais avant, il faut que nous attendions la fin des cérémonies des Bètammaribè d’origine. Nous, nous sommes vraiment une lignée de Waama”. En 2004, Benoît N’Damata M’Po décide de construire un nouveau Tata. Il change d’emplacement mais garde toujours la même forme de Tata Otchaou. Il ne lui est d’ailleurs pas permis de changer l’architecture de son tètchienta car c’est un Tata sacré.
- Souhait du propriétaire : “C’est parce que mon Tata est sacré que la majorité de tous les jeunes du clan, conclut Benoît, font toujours les cérémonies de Difôni et de Dikountri ici. Bientôt, c’est la saison des cérémonies. Nos parents qui sont en exode ou à la ferme vont tous revenir au village et nous allons organiser nos rites traditionnels, le précieux héritage que nous ont légué nos parents.”
- Logement disponible : NON