Le baobab, une source inépuisable d’énergie pour l’organisme !

Le baobab est cet immense arbre typique des plaines africaines au tronc très épais. Il est présent dans 31 pays d’Afrique dans les régions les plus sèches du Sud Sahara jusqu’aux forets à Madagascar. Il est sacré dans de nombreuses cultures où il est interdit de les couper. Bien que l’âge d’un baobab soit difficile à déterminer, il a été prouvé que cet arbre majestueux à croissance lente est doté d’une longévité exceptionnelle, estimée jusqu’à 2000 ans.

En Afrique, toutes les parties de l’arbre sont exploitées à des fins thérapeutiques et nutritionnelles. Dans la pharmacopée traditionnelle Otammari, le baobab entre dans la préparation de nombreux remèdes et de sauces notamment pour traiter les problèmes digestifs ou encore comme anti-inflammatoire.

En pays Otammari, les feuilles de baobab sont populaires comme les épinards. Elles peuvent être utilisées crues, bouillies, séchées et même en poudre comme condiments dans les soupes ou des mets tel que le couscous etc. Elles sont également utilisées dans la préparation de sauces épicées.

Les feuilles de baobab sont une excellente source de zinc, vitamine A, C, calcium, fer, potassium, magnésium, manganèse, molybdène, phosphore et acides aminés. Les feuilles sont notamment utilisées comme anti diarrhéique, fébrifuge, anti-inflammatoire et antifilarien. La poudre de feuilles desséchées est anti-anémique, antirachitique, tonique, émollient, anti-dysentérique, anti-asthmatique et anti-rhumatismal.

Chez les Bétammaribé, la sauce baobab s’obtient après préparation des feuilles de baobab et donne un aspect gluant. Elle se prépare avec les protéines tel que les petits poissons, du fromage peulh, de la peau de bœuf et pour certains de la viande de brousse.

La sauce baobab s’accompagne souvent de la pâte de Fonio pour le bonheur des papilles gustatives.

 

Daniel ABOKI

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