Vaste territoire transfrontalier de 271.826 Ha dont 240.658 Ha du côté béninois, le Koutammakou vient d’être inscrit (extension de l’inscription de 2004 par le Togo) sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est à la faveur de la 45ème Session de l’Institution élargie du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO qui se tient du 10 au 25 septembre 2023, au Royaume d’Arabie Saoudite.
Koutammakou se distingue par son architecture traditionnelle composée de Tata Somba et des espaces naturels auxquels sont associées des pratiques socioculturelles encore vivaces. Cette richesse patrimoniale de la partie septentrionale du Bénin bénéficie d’une attention particulière du Gouvernement du Président Patrice TALON qui s’emploie à mettre en valeur les potentialités dont regorgent les différentes localités du Bénin.
Le Ministère du tourisme, de la culture et des arts qui en est la cheville ouvrière, s’active au quotidien sur les différents projets dédiés à cette ambition. Après le dépôt de la demande de l’extension de l’inscription du Koutammakou sur la liste du patrimoine mondial, le Ministre Jean-Michel ABIMBOLA s’était rendu en personne sur le site dans le Nord pour procéder à la mise en place d’un Comité de gestion du Koutammakou.
Composé des différentes parties prenantes, ledit Comité installé pour un mandat de 04 ans, a pour mission principale de mettre en œuvre le plan de gestion et de conservation de ce patrimoine. Cela, pour répondre aux dispositions pratiques qu’exige la gestion d’un bien du patrimoine mondial.
” L’approbation de cette extension par la 45ème session du Centre du patrimoine mondial vient confirmer la Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE) de ce bel espace culturel, faisant du Koutammakou béninois, une véritable destination touristique… », se réjouit aujourd’hui le Ministre ABIMBOLA. Mieux, cette labellisation du Koutammakou vient renforcer l’offre touristique de la partie septentrionale du pays après le succès du projet “Route des Tata“.
Cette énième prouesse du Gouvernement du Président TALON témoigne, si besoin en était encore, du maintien de la dynamique de développement du pôle touristique de la partie septentrionale de notre pays à travers la valorisation, la promotion et la préservation de la valeur universelle exceptionnelle de cette aire culturelle.
(GOUV.BJ)